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Binko (ex Mister Bin)
"Un constat simple : le nerf de la guerre dans le recyclage, c’est le tri, un tri qui est vraiment bien fait, sinon, ça ne sert à rien. En 2018, 48% seulement des Français trient leurs déchets et suite à un manque d’informations, avec de nombreuses erreurs. Additionnellement, l’efficacité des centres de tri varie d’un département à l’autre. Nous avons ainsi centralisé, dans une base de données de 2,4 millions de produits, les informations de tri et de recyclage pour supprimer les erreurs.
Pour reconnaître les déchets, nous avons développé une caméra qui lit les codes-barres (alimentaires, entretiens et beauté), les QR codes (médicaments) et les textes (OCR). Couplée à du machine learning (reconnaissance de formes, couleurs, opacité, etc), nous pouvons également identifier tous les autres déchets. Par ailleurs, un outil basé sur l’intelligence artificielle nous permet, au fur et à mesure des utilisations, d'améliorer notre algorithme de reconnaissance d’images.
Cette technologie est intégrée dans une poubelle dédiée aux matériaux recyclables qui reconnaît, broie et tri automatiquement les déchets dans 6 compartiments dans les espaces publics, supermarchés, gares, etc. Ensuite, nous collectons la matière triée à la source puis la revalorisons avec nos centres de recyclages partenaires.
Mais comment cette solution fonctionne-t-elle réellement ?
En moyenne, la collecte représente 55% du coût de gestion d’un déchet. Nous avons ainsi installé un système qui broie les emballages à la source, pour diviser le volume des détritus jusqu'à 12 fois. Cela entraîne une forte baisse des coûts de logistique et divise la facture globale du traitement des déchets.
Après avoir été broyé, la matière est triée et acheminée vers le compartiment qui lui est dédié, en effet Binko possède 6 compartiments :
- plastiques incolores (PET)
- plastiques colorés (PET)
- plastiques opaques
- cartons
- papiers / journaux / magazines
- autres recyclables
Nous nous sommes rendu compte que si on séparait à la source les emballages en 6 flux, la revalorisation derrière est bien plus efficace ! Ce système permet en effet d’isoler rapidement les matériaux facilement recyclables et difficiles à dissocier en centre de tri. Nos bacs consignés, réutilisables, hermétiques et inodores sont facilement transportables et grâce à leur puce RFID restent identifiables sur toute la chaîne de recyclage. De plus, n’étant pas mélangés avec les autres matériaux, ces matériaux sont qualifiés de “propres” et ont une valeur à la revalorisation en moyenne 2,4 fois plus importante. Adaptables en fonction des habitudes de consommation, un cinéma peut par exemple faire le choix de n’avoir que des contenants dédiés aux cartons et aux plastiques.
Les matériaux seront ensuite pris en charge par nos centres de recyclage partenaires pour assurer un taux de recyclage 2,7 fois plus élevé que les systèmes de gestion actuels.
Pour en apprendre davantage, vous pouvez regarder l’interview de Romain sur BFM Business sur le plateau de Tech & Co fin septembre (oui, nous en sommes plutôt fiers) :
https://youtu.be/P2BYOc8bOeU
Pour aller plus loin, nous déploierons ce logiciel dans une application smartphone, pour que chacun puisse, en une photo, avoir la bonne information de tri quelle que soit sa localisation en France (un peu le « Yuka » des déchets)."
Pour reconnaître les déchets, nous avons développé une caméra qui lit les codes-barres (alimentaires, entretiens et beauté), les QR codes (médicaments) et les textes (OCR). Couplée à du machine learning (reconnaissance de formes, couleurs, opacité, etc), nous pouvons également identifier tous les autres déchets. Par ailleurs, un outil basé sur l’intelligence artificielle nous permet, au fur et à mesure des utilisations, d'améliorer notre algorithme de reconnaissance d’images.
Cette technologie est intégrée dans une poubelle dédiée aux matériaux recyclables qui reconnaît, broie et tri automatiquement les déchets dans 6 compartiments dans les espaces publics, supermarchés, gares, etc. Ensuite, nous collectons la matière triée à la source puis la revalorisons avec nos centres de recyclages partenaires.
Mais comment cette solution fonctionne-t-elle réellement ?
En moyenne, la collecte représente 55% du coût de gestion d’un déchet. Nous avons ainsi installé un système qui broie les emballages à la source, pour diviser le volume des détritus jusqu'à 12 fois. Cela entraîne une forte baisse des coûts de logistique et divise la facture globale du traitement des déchets.
Après avoir été broyé, la matière est triée et acheminée vers le compartiment qui lui est dédié, en effet Binko possède 6 compartiments :
- plastiques incolores (PET)
- plastiques colorés (PET)
- plastiques opaques
- cartons
- papiers / journaux / magazines
- autres recyclables
Nous nous sommes rendu compte que si on séparait à la source les emballages en 6 flux, la revalorisation derrière est bien plus efficace ! Ce système permet en effet d’isoler rapidement les matériaux facilement recyclables et difficiles à dissocier en centre de tri. Nos bacs consignés, réutilisables, hermétiques et inodores sont facilement transportables et grâce à leur puce RFID restent identifiables sur toute la chaîne de recyclage. De plus, n’étant pas mélangés avec les autres matériaux, ces matériaux sont qualifiés de “propres” et ont une valeur à la revalorisation en moyenne 2,4 fois plus importante. Adaptables en fonction des habitudes de consommation, un cinéma peut par exemple faire le choix de n’avoir que des contenants dédiés aux cartons et aux plastiques.
Les matériaux seront ensuite pris en charge par nos centres de recyclage partenaires pour assurer un taux de recyclage 2,7 fois plus élevé que les systèmes de gestion actuels.
Pour en apprendre davantage, vous pouvez regarder l’interview de Romain sur BFM Business sur le plateau de Tech & Co fin septembre (oui, nous en sommes plutôt fiers) :
https://youtu.be/P2BYOc8bOeU
Pour aller plus loin, nous déploierons ce logiciel dans une application smartphone, pour que chacun puisse, en une photo, avoir la bonne information de tri quelle que soit sa localisation en France (un peu le « Yuka » des déchets)."